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Pour vous présenter Adèle, nous avons choisi de reproduire un texte qui lui a été adressé le 1er avril 2004, par une étudiante de l’UQAM, dans le cadre du cocktail des ambassadeurs*. 

 

Il y aurait tant à dire au sujet de cette femme engagée; je me contenterai de rappeler brièvement, en trois phases, son cheminement de carrière et de vous la présenter simplement.

 

Madame Girard a œuvré d’abord dans le domaine de l’animation et de l’enseignement. Elle obtient d’ailleurs son brevet A,  un bacc. en pédagogie, enseignement de l’histoire et de la géographie à l’école normale de St-Lambert en 1971.

 

Comme elle le dit si bien, peu de choix se présentaient à elle à ce moment là.  À l’époque, une fille devenait « maîtresse d’école, infirmière ou secrétaire ». Vous vous doutez bien que Madame Girard n’était pas une enseignante ordinaire. Déjà à ce moment, elle profite d’un échange d’enseignants pour aller faire un séjour d’un an en France où elle bouscule un peu les idées reçues. Le tourisme la gagne déjà.

 

Il faut savoir que Madame Girard était le précurseur d’un style d’enseignement que le Ministère de l’éducation allait préconiser 30 ans plus tard, c’est-à-dire non pas enseigner des connaissances

mais s’assurer de transférer le goût d’apprendre, et ce, pour la vie.

 

Elle travaille dans le domaine de l’enseignement pendant 10 ans puis fait son entrée dans l’industrie touristique en 1976.

 

Son passage au Centre de plein air Jouvence, dans la région des Cantons-de-l’Est, est déterminant. Elle y occupe tour à tour plusieurs fonctions, soit animatrice de plein air, coordonnatrice de l’animation, directrice des services administratifs, directrice adjointe et finalement, directrice générale. C’est là un bel exemple d’ascension professionnelle au sein d’une même entreprise touristique.

 

Tout en encourageant la gestion participative, sa plus grande force provenait de sa relation avec la clientèle. Elle était si connue des clients qu’elle a même reçu, à un moment donné, un chèque d’un client au nom d’Adèle Jouvence.

 

Pendant ce temps, elle s’inscrit à l’UQAM, au bacc. en gestion et interventions touristiques qu’elle complétera en 1985.

 

En 1996, ses choix professionnels l’amènent à la direction d’une organisation nouvellement créée, le CQRHT.

 

Bâtir le CQRHT était un défi à sa hauteur. Elle pouvait enfin y concilier toutes ses expériences et ses compétences. Une de ses plus grandes forces étant le développement, elle dirige l’organisme dans de nombreux partenariats innovateurs. Elle s’implique avec le Conseil canadien des ressources humaines en tourisme avec autant d’ardeur qu’avec les partenaires provinciaux et régionaux. Au-delà des efforts individuels, le CQRHT veut promouvoir des interventions concertées. C’est là la force d’une industrie ! Madame Girard a su mettre en œuvre les ressources pour positionner le CQRHT comme un organisme crédible et professionnel au sein de l’industrie touristique au Québec.

 

Maintenant que vous connaissez mieux son cheminement professionnel, laissez-moi vous dire pourquoi, à mon avis, cette femme mérite tant l’hommage qu’on lui rend ce soir.

 

Étant moi-même finissante du bacc. en gestion du tourisme et de l’hôtellerie en juin dernier, j’ai eu la chance de me joindre à l’équipe du CQRHT depuis maintenant un an. C’est un honneur, que dis-je, un privilège de travailler au sein d’une telle équipe.

 

Je suis bien consciente que c’est l’ensemble des individus qui forme l’équipe, cependant, tel que l’équipe canadienne de hockey féminin, on a tous besoin d’une Danielle Sauvageau à la barre de notre organisation.

 

Laissez-moi vous souligner quatre grandes qualités qui font de Madame Girard une patronne de choix. Il faut insister sur ce fait car sachez que nous pouvons maintenant choisir nos collaborateurs ou nos patrons dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, et c’est là tout à son avantage.

 

Madame Girard m’a tout de suite impressionnée par son sens de l’engagement. Elle s’implique dans plusieurs projets à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation et y met tout son cœur. Ses collaborateurs peuvent compter sur une participation active et parfois même essoufflante.

 

Ayant une vision à long terme, elle sait mobiliser ses collaborateurs en sollicitant leurs forces et leurs intérêts. Madame Girard constate rapidement le potentiel des gens qui l’entourent et elle sait façonner des équipes de projets performantes et stimulantes.

 

Une autre grande force de Madame Girard provient de sa façon de communiquer. Maniant un langage direct, imagé et coloré, elle sait  toucher le monde. Rien de mieux qu’un graphique ou un schéma pour faire passer ses idées. C’est là un moyen pédagogique très efficace de faire notre apprentissage.

 

Enfin, n’oublions pas sa grande capacité de compréhension, qui nous donne le droit à l’erreur. Pour une nouvelle employée, c’est une qualité recherchée. Elle aime bien nous répéter. : « Tu peux faire toutes les erreurs du monde mais ne la fais pas deux fois. »

 

Madame Girard fait du développement des compétences son cheval de bataille. Elle est convaincue que le développement et la valorisation des ressources humaines vont permettre à une entreprise de se différencier de ses concurrents. J’espère qu’elle réussira à vous convaincre de la même façon qu’elle a convaincu son équipe.

 

J’aimerais terminer en vous rappelant le slogan du CQRHT : « De la passion …et du métier » une devise qui s’applique très bien à notre nouvelle ambassadrice.

 

*Le cocktail des ambassadeurs est un événement de réseautage organisé par les étudiants au baccalauréat en gestion du tourisme et de l’hôtellerie de l’école des sciences de la gestion de l’UQAM, dans le cadre duquel ils rendent hommage à des professionnels marquants de l’industrie touristique. 

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