La saison estivale demeure un moment clé pour l’emploi en tourisme, un secteur marqué par une forte saisonnalité. Les données de l’Enquête sur la population active (EPA) révèlent des tendances contrastées par sexe, comparant 2024 à 2023 et 2019 (pré-pandémie).
Chez les femmes, l’emploi moyen estival a atteint 215 100 en 2024, en légère baisse par rapport à 2023 (-0,7 %) et une diminution plus marquée par rapport à 2019 (-8 %). Le taux de chômage a grimpé à 6 %, une augmentation de 40 % par rapport à 2023 et de 31 % comparé à 2019.
Pour les hommes, l’emploi estival moyen en 2024 s’élevait à 249 325, en hausse de 1 % par rapport à 2023 et de 2,7 % par rapport à 2019. Le taux de chômage a atteint 4,6 %, une légère augmentation de 10 % par rapport à 2023, mais une baisse significative de 24 % par rapport à 2019.
Ces données mettent en lumière les dynamiques complexes du secteur touristique, influencées par la saisonnalité et les besoins économiques.
Elles démontrent aussi l’importance des analyses du marché du travail, qui servent de levier stratégique pour mieux cibler les projets, comprendre les besoins en main-d’œuvre et accompagner les acteurs du secteur face aux défis actuels.
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Le tourisme au Québec comptait ce mois-ci 25 400 emplois de moins qu’en août dernier et quelque 35 200 emplois de moins qu’à pareille date l’an dernier. Bien que la diminution des emplois fût à prévoir avec la fin de la haute saison, il n’empêche que ces chiffres témoignent de la très grande difficulté de l’industrie touristique à récupérer la main-d’œuvre qu’il a perdue durant la pandémie.
