C’est le 24 septembre dernier qu’avait lieu notre 11e Journée Ressources Humaines (Journée RH) sur le thème : En route vers un nouveau défi : la mutation du rôle de supervision.
Cette semaine, nous vous proposons 4 articles « retour » sur cette Journée RH qui fut fort enrichissante! Voici donc le premier article de cette série qui présente la thématique de la journée ainsi qu’un bref aperçu de la conférence d’ouverture qui a été offerte par Julie Carignan de SPB –psychologie organisationnelle.
Thématique : En route vers un nouveau défi : la mutation du rôle de supervision
L’encadrement des équipes de travail apporte aujourd’hui son lot de défis. On peut même affirmer que le rôle d’encadrement est en pleine mutation. Ces défis méritent donc toute notre attention si nous souhaitons agir sur le recrutement d’une main-d’œuvre de plus en plus rare et sur la rétention d’une main-d’œuvre volatile, tant en ce qui concerne les employés que les superviseurs. Il est donc important de mieux comprendre le quotidien des superviseurs qui jouent un rôle crucial, tant au niveau de l’organisation du travail que dans la qualité du service, pour envisager dès maintenant des solutions pour améliorer la situation et conserver nos employés clés.
Conférence d’ouverture
La journée a très bien commencé en compagnie de madame Julie Carignan, psychologue organisationnelle, CRHA et associée principale chez SPB Pyschologie Organisationnelle, un leader canadien dans l’identification, le développement et la mobilisation des talents. La conférence de madame Carignan visait à répondre à 3 questions importantes, soit :
- Le superviseur, qui est-il?
- En quoi son rôle et son contexte d’exercice ont-ils changé?
- Qu’ont fait les entreprises pour s’adapter à cette nouvelle réalité?
Elle a rapidement su capter l’attention des participants en posant la question suivante :
« Selon vous, être un bon superviseur, c’est quelque chose d’inné (on vient au monde comme ça) ou qui s’apprend? »
Nous avons rapidement convenu que, pour être un bon superviseur, ça prenait les deux, soit des qualités et des traits de personnalités innées comme la facilité à entrer en relation avec des personnes et des compétences acquises par l’expérience comme la rigueur dans l’application des procédures de l’entreprise et la capacité de dire non de façon ferme.
Pour soutenir nos superviseurs dans leur développement, Madame Carignan propose de remplacer le feedback (on regarde en arrière, dans le rétroviseur) par le feedforward (on regarde en avant, dans le pare-brise) comme technique de rétroaction. Le feedforward aurait le net avantage d’être tourné vers l’avenir et de favoriser la performance.
Par exemple :
feedback :
Plus tôt aujourd’hui, quand M. Tremblay t’a demandé l’horaire de l’activité de géo-localisation, tu as appelé au centre d’activités pour t’informer. C’est bien. Je te rappelle que cette information est toujours disponible sur notre site web. Je te suggère de le consulter au début de chaque quart de travail.
feedforward :
As-tu déjà pensé de consulter l’horaire des animations de la journée sur le site web au tout début de ton quart de travail? Je crois que ça pourrait te faire gagner du temps et tu pourrais concentrer toute ton attention au client qui est devant toi. Qu’est-ce que tu en dis?
Voyez-vous la différence? Il s’agit d’un concept très intéressant qui mérite d’être expérimenté sur le terrain!
Grâce à son dynamisme, à son expertise et aux nombreux exemples présentés, Madame Carignan a su nous faire réfléchir et mettre la table pour la journée. Pour en savoir un peu plus sur sa conférence, nous vous invitons à consulter sa présentation qu’elle a généreusement accepté de partager avec nous.