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Le 4 octobre dernier avait lieu le lancement du projet de stages rémunérés en entreprise à Québec, qui vise à développer les compétences professionnelles d’apprentis cuisiniers.

 

Né d’une initiative conjointe de l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) et du CQRHT, le projet a été développé en partenariat avec le Regroupement des organismes en développement de l’employabilité (RQuODE), le Service d’orientation des immigrants au travail (SOIT) et l’École hôtelière Fierbourg.  

 

Le projet, financé par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), vise à explorer une nouvelle avenue de formation pour les employés en cuisine. Le programme de formation, qui s’étend sur 26 semaines, comprend trois blocs de formation :

 

  • les compétences essentielles en milieu de travail,
  • les compétences spécifiques à la fonction d’aide cuisinier,
  • les compétences spécifiques à la fonction d’apprenti cuisinier.

Les stagiaires sont formés en alternance par les entreprises et le centre de formation professionnelle. Ils bénéficient, de plus, d’un accompagnement personnalisé dispensé par le Service d’orientation des immigrants au travail (SOIT). 

 

Nouvellement arrivés au Canada, Camel et Hakima ont pu intégrer le marché du travail grâce au projet pilote de stages rémunérés pour apprentis cuisiniers offert à Québec. TVA les a rencontrés pour qu’ils nous parlent de leur expérience:

 

http://www.tvanouvelles.ca/2016/12/23/dimmigrant-a-apprenti-cuisinier

 

Étude sectorielle en restauration

 

Cette étude réalisée en 2015 avait pour objectifs :

 

  • de circonscrire les problématiques en ressources humaines propres à la restauration;
  • d’orienter les travaux du Comité RH de la restauration mis en place par l’ARQ afin d’amorcer des changements en profondeur, compte tenu du contexte de rareté et même de pénurie de certaines fonctions de travail du secteur.

Les résultats ont notamment révélé des difficultés de recrutement chez 70 % des restaurateurs répondants. La répartition de telles difficultés par fonction de travail se distribuait comme suit : cuisiniers (63 %), plongeurs (25 %), serveurs (22 %), assistant-serveurs (14 %), hôtes/hôtesses (10 %), barmans (9 %).

 

La situation apparait donc extrêmement préoccupante, en particulier pour la fonction de cuisinier, stratégiquement essentielle dans ce type d’entreprise. L’enquête indique que les 2 principales causes des difficultés de recrutement des cuisiniers sont :

 

  • le manque de qualification/compétences : 67 %
  • la non-disponibilité des jeunes : 64 %

« Le secteur de la restauration recrute en grande partie chez les moins de 25 ans; il s’agit de son bassin de recrutement traditionnel. Or, les tendances sociodémographiques laissent entrevoir une diminution de la proportion de jeunes de moins de 25 ans au cours des prochaines années au sein de la population. Pour diverses raisons, le recrutement tend à se faire plus difficile dans cette tranche de la population depuis quelques années. Face à ce phénomène, les restaurateurs doivent se tourner vers d’autres bassins de recrutement pour combler leurs effectifs. » 

 

À la question : « Le secteur de la restauration recrute en grande partie chez les moins de 25 ans. Selon vous, quel autre bassin de recrutement pourrait contribuer à vos besoins de main-d’œuvre? », les restaurateurs ont répondu :

 

  • les immigrants : 69 %
  • les semi-retraités ou retraités : 52 %
  • les personnes en réinsertion sociale : 48 %
  • les personnes handicapées : 36 %

Afin de donner suite aux résultats de l’étude sectorielle de main-d’œuvre, le comité RH de l’ARQ a élaboré un plan d’action axé sur quatre pistes d’intervention, dont la réalisation d’un projet-pilote, pour réaliser des stages rémunérés en restauration pour des postes en cuisine. 

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