Depuis quelques semaines, Antoine, gérant de bistro, se sent tellement submergé qu’il n’en voit plus la fin. Comme lui, quand on court sans cesse sur le plancher, il nous parait bien difficile de déléguer. Plusieurs raisons peuvent nous freiner à déléguer:
- On n’a pas le temps et les tâches s’accumulent.
- On a peur que la tâche ne se fasse pas comme on le souhaite.
- Ça ne va pas assez vite pour nous.
- On craint de ne plus contrôler la situation.
- On ne sait pas comment s’y prendre pour déléguer efficacement.
Quand devient-il urgent de déléguer?
- Quand on est débordé et qu’on devient moins efficace.
- Quand on assume trop de responsabilités et qu’on met en péril notre équilibre.
- Quand on consacre trop de temps à des tâches non prioritaires.
Si on passe trop de temps sur des activités opérationnelles, il sera difficile d’assumer nos fonctions de superviseur, comme la coordination d’équipe, la stratégie, la planification, etc.
Saviez-vous que ?
Déléguer avec efficacité peut nous faire gagner de 2 à 14 heures par semaine.
C’est pourquoi il faut apprendre à déléguer efficacement, sans tomber dans le piège de la mauvaise délégation comme :
- Déléguer trop et trop vite à des débutants.
- Déléguer trop peu et trop lentement aux experts.
- Déléguer pour se débarrasser.
- Reprendre une tâche qu’on a déléguée.
- Se désintéresser d’une tâche qu’on a déléguée.
Pour que la délégation soit efficace, vous devez vous assurez que vos employés disposent de l’autonomie et des ressources nécessaires pour accomplir leurs tâches. Vous devez aussi évaluer leur progression vers les objectifs que vous leur avez fixés.
Références:
PAQUET, René, LALANNE, Jacques, Leader mode d’emploi – 10 compétences essentielles pour communiquer, collaborer et innover, Montréal, Les éditions de l’homme, 2013, 265 pages.
NELSON, Bob, ECONOMY, Peter, Le management pour les nuls – 2e édition, Paris, First Editions, 2007, 371 pages.