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Au cours des prochaines semaines, nous vous présenterons des articles de blogue qui émanent d’un rapport sur la productivité en tourisme rédigé par Clément Le Dily, ancien étudiant à la maîtrise en développement du tourisme, pour le compte du CQRHT. Pour bien comprendre la productivité appliquée au tourisme, ce premier article démystifie le concept, sa définition et ses limites par rapport à une mesure traditionnelle.

De manière générale, le terme « productivité » se réfère au ratio effectué entre la production d’extrant et la consommation d’intrant nécessaire à cette production. En d’autres termes, la productivité désigne la capacité à produire un certain résultat en utilisant une quantité de ressources données. Dans le cadre du travail, on va alors diviser la valeur ajoutée créée par une entreprise, par le nombre d’heures travaillées pour la produire.

La productivité est aussi très bien exprimée par les termes efficience et efficacité qui décrivent, respectivement, la capacité d’une opération à produire plus d’extrants avec une quantité d’intrants finis, et la capacité de cette opération à accomplir des objectifs donnés. Le concept de productivité se trouve au croisement de ces deux termes, et correspond donc à la capacité d’une opération à être efficace tout en étant efficiente.

La productivité appliquée au tourisme

Parler de productivité en tourisme vient avec des défis additionnels. Une partie de ce que produit le tourisme est représentée par de l’intangible, résultant d’un processus de « cocréation » d’expériences entre fournisseur et consommateur. L’intrant principal des industries de services, et tout particulièrement du tourisme, reste le travail (équivalant au nombre d’heures travaillées). Ce que l’on appelle la productivité du travail, ou la productivité du tourisme, correspond ainsi à la quantité d’heures travaillées nécessaire pour produire un résultat. Ce point est très important, puisqu’il établit que les moyens d’améliorer la productivité du tourisme résident en grande partie dans la gestion des ressources humaines, la valorisation de la main-d’œuvre, et l’implémentation de technologies facilitant le travail.

Au niveau provincial, on parle également de productivité du travail, exprimée en dollars, et ajusté à la structure des prix et des consommations d’une année choisie (pour Statistique Canada, 2012 ou 2017). Dans le graphique suivant, les tendances des différents secteurs du tourisme y sont ainsi illustrées en dollar par heure travaillée, remettant ainsi en contexte les explications fournies dans cet article.

Le secteur des services d’hébergements sort du lot avec une productivité de 55,5$/H en 2022, alors que les autres secteurs du tourisme semblent de prime abord suivre les mêmes tendances.

Les secteurs mentionnés ici feront d’ailleurs l’objet d’analyses plus détaillées dans les prochains articles sur la productivité. Si la productivité vous intéresse, n’hésitez pas à vous diriger vers le rapport complet sur la productivité du tourisme au Québec pour des explications plus détaillés !

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État de la situation – Octobre 2024

Le tourisme au Québec comptait ce mois-ci 25 400 emplois de moins qu’en août dernier et quelque 35 200 emplois de moins qu’à pareille date l’an dernier. Bien que la diminution des emplois fût à prévoir avec la fin de la haute saison, il n’empêche que ces chiffres témoignent de la très grande difficulté de l’industrie touristique à récupérer la main-d’œuvre qu’il a perdue durant la pandémie.

Améliorer la productivité du travail en tourisme : une priorité

Au cours des dernières semaines, nous vous avons présenté des articles de blogue qui émanent d’un rapport sur la productivité…

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