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Cette semaine nous continuons cette série d’articles de blogue qui émanent d’un rapport sur la productivité en tourisme rédigé par Clément Le Dily, ancien étudiant à la maîtrise en développement du tourisme, pour le compte du CQRHT. Pour bien comprendre la productivité appliquée au tourisme, cet article s’attarde sur la productivité des services d’hébergement au Québec.

Quand on observe les dynamiques liées à la productivité et les mesures de la productivité dans les industries du tourisme, le secteur de l’hôtellerie est, en quelque sorte, « un cas à part ».  

En effet, le secteur des services d’hébergement est le secteur du tourisme le plus friand d’indicateurs de performance. On parle de tarif journalier moyen (ADR), de durée moyenne de séjours ou encore de taux de remplissage. En matière de mesure de la performance dans le secteur du tourisme, les services d’hébergement sont les plus avancés. Cela se justifie en partie par le fait que l’hôtellerie nécessite un plus gros capital en termes humain et financier si on la compare aux autres industries touristiques.

Évolution de la productivité des services d’hébergement au Québec

Ces indicateurs, bien que très utiles dans la gestion des revenus en hôtellerie, ne se rapportent pas nécessairement à une mesure formelle de la productivité. Le secteur des services d’hébergement gagnerait potentiellement en efficience si des mesures simples étaient mises en place pour calculer la productivité des chambres, de l’entretien ménager, ou de la réception par exemple.

D’un point de vue macroéconomique, les services d’hébergement représentent de loin le secteur le plus productif du tourisme avec plus de 55$ de valeur ajoutée réelle produite par heure travaillée en 2022. En prenant pour année de référence 2017 (dollar enchainé), on observe une augmentation accélérée de la productivité, et cela, malgré la pandémie de covid faisant de l’hébergement le secteur du tourisme ayant le moins souffert (en termes de productivité) des perturbations de la pandémie.

En regardant vers l’avenir, le secteur de l’hébergement au Québec a l’opportunité de renforcer davantage sa productivité en intégrant des technologies de pointe et en adoptant des pratiques de gestion innovantes. L’automatisation des processus administratifs, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion des réservations et des prix, ainsi que l’adoption de pratiques durables peuvent non seulement améliorer l’efficience opérationnelle, mais aussi répondre à une demande croissante des consommateurs pour des expériences plus personnalisées et responsables. De plus, en investissant dans la formation continue du personnel, les établissements peuvent accroître la qualité des services offerts tout en stimulant la satisfaction et la fidélisation des clients. Ainsi, le secteur de l’hébergement pourrait non seulement maintenir son statut de leader en productivité au sein de l’industrie touristique, mais aussi devenir un modèle de référence pour d’autres secteurs en quête d’excellence. 

Si la productivité vous intéresse, et que vous cherchez des informations allant au-delà de l’hébergement, n’hésitez pas à consulter le rapport complet et nos autres articles sur le sujet.

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État de la situation – Octobre 2024

Le tourisme au Québec comptait ce mois-ci 25 400 emplois de moins qu’en août dernier et quelque 35 200 emplois de moins qu’à pareille date l’an dernier. Bien que la diminution des emplois fût à prévoir avec la fin de la haute saison, il n’empêche que ces chiffres témoignent de la très grande difficulté de l’industrie touristique à récupérer la main-d’œuvre qu’il a perdue durant la pandémie.

Améliorer la productivité du travail en tourisme : une priorité

Au cours des dernières semaines, nous vous avons présenté des articles de blogue qui émanent d’un rapport sur la productivité…

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