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Dans le cadre de la Journée RH du 27 septembre dernier, directeurs des ressources humaines, travailleurs et représentants du milieu associatif se sont réunis pour imaginer ensemble des pistes de solution aux modèles d’organisation du travail actuels, qui répondent plus difficilement aux nouvelles réalités du marché du travail, en contexte de rareté de main-d’œuvre grandissante. Nous en avons aussi profité pour discuter de rétention, notamment pour consulter l’industrie sur les orientations à mettre de l’avant dans le cadre de l’exercice de planification stratégique toujours en cours au CQRHT. Voici quelques éléments qui sont ressortis de cette journée riche en échanges.

Ce qui fait la différence quand on parle de rétention

Nous avons reçu de nombreux témoignages de travailleurs qui ont souhaité partager ce qu’ils aiment de leur travail et ce qui les motive à y rester – ou à y revenir saison après saison. En voici un aperçu :

 

 

Sébastien Côté, serveur à l’Estrimont Suites & Spa depuis près de 20 ans maintenant, et Pierre Perrault, portier à l’Hotel Omni Mont-Royal depuis plus de 40 ans, sont aussi tous deux venus parler de leur expérience, de leur longévité en poste et de ce qui a pu les inciter à persévérer dans le même emploi au fil de leur long parcours.

 

L’importance de l’engagement

L’engagement est un important levier de rétention de la main-d’œuvre. Il est au cœur de nombreux enjeux, car c’est grâce aux gens qui travaillent ensemble qu’une entreprise peut avoir du succès. On devrait donc en faire un objectif prioritaire selon Julie Carignan, de la firme SPB Psychologie organisationnelle, qui nous a également expliqué à quoi ça ressemble, un gestionnaire et un employé engagés:

 

Pistes de réflexion pour une révision des modèles d’organisation du travail

À la lumière de toute cette information, les participants ont été appelés à travailler, sous forme d’ateliers collaboratifs, afin de faire ressortir des idées qui pourraient contribuer à la réorganisation des modèles de travail actuels, et ainsi avoir un impact positif sur la rétention.

 

Voici un résumé de ce qui est ressorti des discussions de la journée.

 

Produits et services

 

Comme le souligne Julie Carignan, lorsque les employés sentent qu’ils font équipe avec leurs gestionnaires pour mettre au centre les intérêts de l’organisation, ils se sentent engagés. Les facteurs de rétention suivants qu’ont mis de l’avant les participants en matière de produits et services vont tout à fait dans le même sens :

 

  • Les travailleurs doivent être fiers de travailler pour l’organisation
  • Il est important d’informer les employés de la performance de l’entreprise
  • Ceux-ci doivent pouvoir s’identifier au succès de l’entreprise
  • L’innovation et la nouveauté sont aussi des facteurs qui favorisent la rétention

 

Pratiques RH et compétences

 

Pour favoriser l’engagement, il est également important de créer du sens et de prendre le temps de se rassembler autour du « pourquoi ». Pour faire la différence entre des employés qui font une tâche tout simplement ou qui travaillent plutôt à atteindre un objectif, la confiance et le respect mutuels sont essentiels. En ce sens, les facteurs de rétention suivants qu’on fait ressortir les participants en lien avec les pratiques RH et les compétences favorisent par le fait même l’engagement :

 

  • Prendre le temps d’accueillir et d’intégrer les nouveaux employés, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes
  • Considérer et reconnaître les employés (ceux qui sont en première ligne comme ceux qui travaillent en coulisses), et prendre le temps de souligner leur importance
  • Instaurer un bon climat de travail
  • Instaurer un sentiment d’appartenance
  • Instaurer une approche collaborative
  • Favoriser le travail d’équipe
  • Prioriser le service
  • Favoriser les rencontres et les échanges pour créer des liens

 

Au niveau de l’individu lui-même

 

L’engagement, c’est aussi des gens qui sont là de cœur, pas seulement de corps, et qui ont envie de donner plus. Encore une fois, les facteurs de rétention avancés par les participants au niveau du travailleur lui-même abondent dans le même sens :

  • Avoir la passion de son métier
  • Être en contact avec les gens et la clientèle
  • Avoir des forces et des passions qui sont en adéquation avec le poste occupé
  • Avoir un sentiment d’accomplissement
  • Rendre service
  • Être le visage de l’entreprise

 

On voit donc que Julie Carignan vise juste lorsqu’elle indique que l’engagement est au cœur de bons nombre d’enjeux de rétention. Voilà de bonnes pistes de travail collectives pour entamer la réorganisation de nos modèles de travail dans le contexte de rareté de main-d’œuvre actuel!

 

Album photo de la journée

 

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