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La situation de plein emploi au Québec complique le recrutement dans de nombreux secteurs et l’industrie touristique n’y fait pas exception. Les entreprises ne peuvent plus seulement compter sur leurs réflexes d’embauche d’autrefois. Pour faire face à la pénurie de travailleurs, les employeurs gagnent à élargir les bassins dans lesquels ils peuvent piger des candidats potentiels. Le CQRHT a dressé dans ce blogue un bref portrait de cinq bassins de main-d’œuvre auxquels les organisations touristiques ne pensent pas toujours — les avez-vous déjà considérés?

Les travailleurs retraités ou pré-retraités

Le temps partiel, l’occupation saisonnière et l’environnement de travail agréable: ce sont des attraits auxquels sont sensibles les travailleurs qui ont pris leur retraite, parfois prématurément. Beaucoup aspirent à un «passe-temps profitable» qui leur permettrait une retraite active. D’autres peuvent choisir de revenir sur le marché du travail pour se désennuyer ou pour compléter leurs revenus de retraite. En prime, embaucher un travailleur retraité s’accompagne de nouveaux incitatifs financiers, dont un crédit d’impôt bonifié et un allégement fiscal au provincial.

 

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Les travailleurs immigrants

Oublions les idées préconçues: la majorité des nouveaux arrivants sont qualifiés; la moitié d’entre eux sont tellement francophones qu’ils parlent français à la maison; beaucoup parlent aussi l’anglais et, bien souvent, une précieuse troisième langue. En plus, les travailleurs immigrants sont généralement plus fidèles envers leurs employeurs et motivés par le travail bien fait. Ne seraient-ils pas d’excellents ambassadeurs pour nos belles régions touristiques?

 

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Les personnes handicapées

Au Québec, pas moins d’une personne sur trois vivrait avec une incapacité de longue durée. Or, la grande majorité des personnes ayant un handicap sont des candidats potentiels. Si vous avez un poste à combler, les limitations d’un candidat handicapé n’impliquent pas forcément de modifier entièrement l’environnement de travail de l’employé ni de bouleverser la liste des tâches affectées à son poste. Parfois, un simple ajustement suffit. Les employeurs qui font un effort d’inclusion peuvent trouver de l’aide et des conseils.

 

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Les personnes judiciarisées

Une personne a commis une faute, elle a purgé sa peine et ainsi payé sa dette à la société: il est temps de passer à autre chose. Au Québec, plus de 750 000 personnes judiciarisées souhaitent plus que tout repartir sur de nouvelles bases, peu importe l’endroit ou la nature du poste qui leur sera proposé. Avez-vous pensé à profiter de cette ouverture?

 

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Les travailleurs autochtones

Le plein emploi? Pas chez les personnes issues des Premières Nations et des communautés inuites: elles accusent un taux d’emploi 20 % inférieur à celui de l’ensemble de la population. Les travailleurs autochtones sont plus jeunes. Bien qu’ils ne soient pas les plus qualifiés, l’adéquation est flagrante entre leur profil et les besoins de nombreux employeurs en tourisme.

 

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En puisant davantage dans ces bassins de population, beaucoup d’employeurs pourraient régler au moins une partie de leur problème de manque de main-d’œuvre.

 

Mais des efforts de recrutement ciblés vers ces bassins ne sont qu’une première étape. Encore faut-il que les nouveaux employés trouvent rapidement leur place dans votre organisation et y restent le plus longtemps possible.

 

Comme employeur, vous souhaitez que chaque travailleur s’intègre bien dans l’équipe afin d’y exercer ses talents et de contribuer à un climat de travail agréable pour tous. Comment faire en sorte de réussir cette intégration? C’est ce que nous verrons dans les prochaines semaines, en vous présentant dans le blogue du CQRHT les meilleures pratiques d’intégration pour chacun de ces groupes de travailleurs.

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