fbpx

Le budget fédéral 2019 propose d’établir une nouvelle Allocation canadienne pour la formation, qui se décline en trois mesures, afin d’aider les travailleurs à acquérir de nouvelles connaissances ou à mettre à jour les anciennes.

Emboîter le pas rapidement pour profiter de nombreux avantages

Certains pourraient se dire : « Mon personnel prendra congé pour aller se perfectionner et me quittera tout de suite après ». Et si les employeurs étaient proactifs et utilisaient ce nouveau programme comme levier de rétention ? Voyons de quelle façon cela est possible.

D’entrée de jeu, notons que la formation continue peut servir à acquérir des connaissances et des compétences dans le but d’évoluer au sein d’une entreprise ou d’élargir ses tâches. Sachant cela, chaque gestionnaire aurait avantage à définir un plan de développement avec chaque employé. Quelles sont ses forces ? Quelles sont ses aspirations professionnelles ? Quelles sont ses compétences actuelles ? Lesquelles devrait-il actualiser ? Lesquelles devrait-il acquérir pour grimper les échelons ou pour bonifier ses responsabilités ?

Voici plusieurs avantages qu’engendrent des plans de développement personnalisés à chaque employé :

  • Du personnel à jour dans ses connaissances ;
  • Des employés motivés, engagés et fidèles ;
  • La mise en place d’une culture d’amélioration continue ;
  • Une entreprise performante.

Et si chaque employeur commençait tout de suite par réfléchir aux lacunes de son entreprise et par définir certaines priorités ? L’actualisation des technologies, le service à la clientèle, la gestion et le leadership… Chaque entreprise a ses défis !

Un programme, trois mesures

D’abord, le Crédit pour la formation prévoit un crédit non imposable pour les travailleurs âgés de 25 à 64 ans, qui gagnent entre 10 000 $ et 150 000 $ annuellement. À compter de 2020, ils accumuleront 250 $ par année jusqu’à une limite cumulative de 5 000 $, un crédit qu’ils pourront appliquer aux frais de formation des collèges, des universités et des établissements de formation admissibles.

De son côté, la Prestation de soutien à la formation d’assurance-emploi permettra de verser jusqu’à quatre semaines de revenu aux quatre ans. Cette prestation représente 55 % de la rémunération hebdomadaire moyenne du travailleur. Pour être admissibles, les travailleurs doivent avoir cumulé 600 heures de travail au cours des 4 dernières années.

Notons que cette mesure prévoit un soutien aux petites entreprises. Ainsi, à compter de 2020, une entreprise qui verse des cotisations patronales d’assurance emploi égales ou inférieures à 20 000 $ par année serait admissible à une réduction en vue de compenser l’augmentation possible des cotisations d’assurance-emploi découlant de l’instauration de la nouvelle prestation.

Enfin, au cours des prochains mois, le gouvernement consultera les provinces et territoires, les établissements d’enseignement, les employeurs et les travailleurs afin d’apporter des changements aux lois du travail dans le but de prévoir des dispositions liées aux congés que prendront les travailleurs pour suivre une formation.

Pour en savoir plus sur l’Allocation canadienne pour la formation, consultez le Budget fédéral aux pages 43 à 49.

Vous aimerez aussi

Améliorer la productivité du travail en tourisme : une priorité

Au cours des dernières semaines, nous vous avons présenté des articles de blogue qui émanent d’un rapport sur la productivité…
employes-main-dans-la-main

Les tendances de l’été 2024

Le tourisme au Québec comptait ce mois-ci 25 400 emplois de moins qu’en août dernier et quelque 35 200 emplois de moins qu’à pareille date l’an dernier. Bien que la diminution des emplois fût à prévoir avec la fin de la haute saison, il n’empêche que ces chiffres témoignent de la très grande difficulté de l’industrie touristique à récupérer la main-d’œuvre qu’il a perdue durant la pandémie.

Abonnez-vous à notre infolettre et recevez des nouvelles qui comptent pour vous!

Veuillez corriger votre courriel